Il y a plus d’un siècle, en juin 1915, des soldats canadiens furent engagés dans des combats marqués par l’emploi de lance-flammes près d’Ypres, sur le front de l’Ouest…
Ypres
Le saillant d’Ypres.
Ce terrible événement rappelle l’absurdité d’une époque où l’on s’entêtait à éprouver de nouvelles armes. Sur les premières lignes, l’usage des lance-flammes par les belligérants, conjugué au vent et à la promiscuité des tranchées, s’avérait extrêmement périlleux. Des témoignages du Corps expéditionnaire canadien évoquent comment, après de fortes préparations d’artillerie, des sections d’assaut se sont retrouvées prises dans des gerbes de feu rabattues vers les lignes amies, semant la panique et causant des pertes.
Le 28 mai 2011, j’ai assisté à une cérémonie des pompiers de Montréal, au cours de laquelle un hommage a été rendu aux victimes des opérations au lance-flammes de 1915.
Cérémonie des pompiers de Montréal, mai 2011.
Tranchée reconstituée.
Mon petit Mathieu en 2011.
Le Musée canadien de la guerre à Ottawa est assurément un site-clé à découvrir pour toute personne souhaitant approcher la Première Guerre mondiale dans ses différentes dimensions. C’est une visite de ce lieu, véritable paradoxe de cruauté et de beauté, qui a suscité mon intérêt pour l’héritage environnemental de la Grande Guerre et m’a entraînée dans l’aventure des « Paysages en Bataille »…